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Collectif HEDO

À propos

Le Collectif HEDO, pour « hédonisme »c'est l'union de quatre jeunes de 22 à 24 ans, danseurs, interprètes et chorégraphes guadeloupéens : Lisa Ponin, Kenyah Stanislas, Mickaël Top et Naomi Yengadessin.

 

Valoriser la diversité en unité, favoriser l’expression par la danse et créer en complicité sont quelques unes des missions qui tiennent à cœur à ces artistes engagés.

Ils font le choix de s’ancrer sur leur territoire afin de développer et de faire rayonner leur art. Au fil des ans, ils ont su créer leur langage au sein d’une unité singulière—un langage qu’ils souhaitent aujourd’hui partager sur et hors de leur territoire. En effet, différents projets les animent, notamment la diffusion de leurs créations chorégraphiques et l’enseignement de la danse à l’école à travers des projets d’éducation artistique et culturelle.

Issus de l’association Correspon’Danse, ils ont bénéficié d’un parcours éducatif artistique par la danse en valorisant rencontres, échanges et partage. Grâce à elle, ils s’enrichissent de rencontres d’ici et d’ailleurs qui contribuent à leur professionnalisation.

Le Collectif HEDO
Les artistes
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LISA PONIN

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KENYAH STANISLAS

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MICKAËL TOP

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NAOMI YENGADESSIN

Actualité

Le Collectif HEDO, lauréat de Jumping #1 - Tremplin Chorégraphique Caribéen Le Collectif HEDO a reçu le prix du jury de « Jumping #1 » - Tremplin Chorégraphique Caribéen - qui s’est déroulé le 18 novembre 2023 au Centre Culturel Robert Loyson de la ville du Moule. A l’initiative du Dispositif Récif-Karukera Ballet, pôle chorégraphique basé à Pointe-à Pitre en Guadeloupe, ce tremplin est la toute première édition de repérage de compagnies émergentes. "Jumping" a été crée pour mettre en lumière des artistes caribéens avec une singularité dans leur écriture chorégraphique, et favoriser l’accès à des moyens humains et matériels ainsi qu’une mise en réseau sur des scènes régionales, nationales voire internationales. En tant que lauréat, le collectif HEDO a reçu une dotation de plusieurs semaines de résidence en Guadeloupe au Dispositif Récif – Karukera Ballet et dans l’hexagone au CCN Malandain Ballet, Biarritz, au Trois-CL Maison pour la danse, Luxembourg et au Carreau du Temple à Paris. 

Les créations

Les créations

À venir... Douslèt

Avec leur nouvelle pièce « Douslèt » (mot créole qui désigne une confiserie de Guadeloupe), le Collectif HEDO explore la notion du départ « contraint » et des dissolutions qu’il provoque. Ce diptyque de leur création précédente « Sucres à corps chauds » est une façon d’universaliser le propos et de démultiplier les voix afin de permettre une parole collective. 

« Les témoignages liés au départ sont des histoires de dissolution. » voici un constat tirés des témoignages récoltés. Identité, culture, langue diluées ? Que reste-t-il quand le départ rime avec séparation, division, déconstruction, dissolution ? 

Les raisons de quitter son territoire sont innombrables, néanmoins elles se rejoignent en finalité : les changements d’États donnent lieu à des changements d’états. Et c’est à cet endroit que se porte le focus : sur ce qui se passe en interne quand on doit changer d’environnement. 

Le titre, qui fait référence à une confiserie guadeloupéenne, incarne la dualité entre douceur et dureté, rigidité et friabilité, reflet des témoignages et récits confiés. Par un jeu de mots, de « Douslèt » à « douces lettres », cette pièce s’en inspire pour une pièce chorégraphique et humaine comme une lettre ouverte, mêlant écritures, voix et danse pour permettre le dialogue. 

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Sucres à Corps Chauds

L’appartenance culturelle est-elle reflet de l’identité ?

« Dis-moi d’où tu viens je te dirai qui tu es. » Y a-t-il une manière de penser, propre à notre territoire insulaire ? Voici les questionnements auxquels nous faisons face aujourd’hui. « Sucres à Corps Chauds » est une réflexion autour des dogmes, de l’aliénation et du fatalisme culturel. Comment dépasser cette inertie ? Faut-il partir pour « réussir » ou braver l’impossible pour casser les stéréotypes ? Il s’agit de questionner un système de transmission générationnelle et de pensées fatalistes. Mais cela reste aussi une interrogation identitaire. « Qui suis-je ? », « Je danse donc j’existe ? ». Identité de soi, identité de l’autre.., allant jusqu’à creuser dans le relationnel.

« Sucres à Corps Chauds » sort des stéréotypes et porte une autre voix pour sensibiliser et ouvrir d’autres possibles de représentation de la danse : Vers une danse dans sa dimension profonde et dans sa dimension humaine.

Danse Si T'es

La surexposition aux écrans, sujet déjà brièvement traité le temps d’une chorégraphie en 2015, s’est une nouvelle fois imposé pour cette première création. En effet, il s’agit d’une problématique d’actualité qui fait partie de notre quotidien et de celui de tous. Le vôtre ? Tablettes, téléphones, téléviseurs, ordinateurs, jeux vidéo, etc. Entre amis, en famille, à l’école, en société, ils rompent les liens sociaux et l’échange humain. Bien qu’ils aient de nombreux avantages comme l’accès plus facile à l’information, la communication à distance et le divertissement, ils restent tout de même nocifs, abrutissants et dangereux, surtout pour les enfants. Expérimenter, découvrir l’environnement, voler dans les airs, rentrer dans la peau d’un super héros… N’est-ce pas là la nature même de l’enfant ? Que reste-t-il de ce désir de jouer, dessiner, se faire des amis, toutes ces expériences sensorielles ? Que nous reste-t-il de notre liberté de création et d’imagination? Que reste-t-il de nous sans nos écrans ? Qui sommes-nous sans toute cette technologie? Et si petits et grands … On ne savait plus vraiment qui on est ?

 

Ces questions qui sont constantes dans nos vies, nous voulons ici les mettre au coeur de cette première création « Danse si t’es ».

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